La lettre infinie
Cette lettre mondiale a pour but de rassembler les visions et les propositions d’avenir les plus positives et harmonieuses possibles. Que souhaitons-nous de meilleur pour la planète, pour nos enfants et pour tous les règnes vivants ?
Nous avons la conviction que ce site est une bonne approche pour donner une impulsion à notre rêve collectif dans l’esprit des drapeaux de prières tibétains.
Petits ou grands, contribuez à bâtir cette nouvelle humanité en rédigeant au présent votre vision la plus haute du monde de demain.
Nous ne publierons que les messages non-redondants, de même que ceux qui proposent des solutions purement concrètes à ce changement. Merci d’éviter par exemple : « je veux la paix, l’amour et la Joie sur la Terre ».
Juste vivre ensemble, dans le respect de notre boussole intérieure.
Le monde que je vis à l'intérieur, ce monde qui m'habite depuis ma plus tendre enfance était utopique mais c'est le monde qui émerge aujourd'hui :
Fraternité, vérité, bon sens, humour, joie, partage.
Beaucoup de temps libre pour quelques heures de travail collectif.
Des villages dans les bois et dans les jardins de fleurs, de fruits et de légumes entourés d'animaux plus sauvages que domestiqués car pourquoi domestiquer leur liberté ? Cela nous invitera à humblement communiquer avec leur esprit sauvage et nous redonnera encore plus accès à notre liberté, à notre enfant intérieur...
Un monde sans argent car ça ne sert qu'à organiser la pauvreté et transitoirement un monde où l'on échange avec la monnaie libre, la June....
Ainsi soit-il....
La 2° partie du rêve c'est qu'on n'a plus besoin d'être obligés de travailler pour gagner de l'argent pour vivre. Chacun a le temps de développer son art, ses compétences, ses spécificités pour participer à la vie collective.
Voilà comment j'ai envie de vivre.
Merci à la lettre infinie et à Mathias qui est très beau !
On se sent moins seule
j aspire à une vie meilleure dans le respect ..le non-jugement et l'entraide. Nous avons tous besoin des uns des autres...
Gratitude...Paix...Amour 👌🙏
Le partage
Âgée de 74 ans et virée de la maison que je l'ai aidé à acheter par mon propre fils qui veut la garder pour lui seul et sa nouvelle compagne, avec ma part d'usufruit j'ai acheté dans le 23 une maison au 1/4 restau-
rée, avec une grange de 60 m2, sur 1000 m2 de terrain où j'envisage de prendre ma revanche en vendant en location vente sans
apport les étages supérieurs à une petite famille qui voudra s'y installer après les avoir restaurés à son goût car elle en deviendra propriétaire. Mon but est de créer une tribu du nouveau monde, avec un jardin commun et participatif, dans un esprit d'entraide, ne pas vivre isolée à mon âge, car rescapée d'un AVC, mais autonome, je veux m'inscrire dans cette dynamique de création de cette nouvelle société en me prouvant à moi-même que je peux être encore utile à quelque chose et à quelqu'un,
et que je mérite un meilleur sort qu'être jetée dehors en plein marasme sociétal, puis économique et financier qui s'envient. Je suis une vieille révoltée qui s'accroche à la vie pour voir naître ce monde meilleur dont
nous sommes tous co-créateurs, avec le soutien de la Source divine.
Jacqueline Desbourdieu
Se tourner vers un monde plus humain,
Profiter de chaque moment de bonheur offert,
Oser préparer tous unis, un futur meilleur
Inventer une société d'amour et de fraternité,
Recréer du lien et du partage.
(Les premières lettres de chaque phrase sont là pour nous rappeler de ne jamais perdre espoir 😉 )
Bon courage à toutes et à tous 😉
Après de longues semaines dans la nature, je suis retournée en ville. Quand je suis éloignée de tout, j’ai l’impression d’avoir un certain recul, je gagne un certain silence, silence qui observe le monde. J’y vois des tas des choses. Je me dis des tas de choses. Je me dis notamment que j’aime mes frères et sœurs humain-es. Je me dis que nous sommes des êtres pétris par la douceur des autres, caressés par leur tendresse, vivifiés par leur humour, grandis par leur courage et leur liberté et honorés par leur présence. Mais je vois que les quotidiens de beaucoup rident leurs fronts, les forcent à sourire, leurs font croire que leurs âmes sont sales de désirer de la liberté et de la joie. Alors au nom de je ne sais quel chose, ils musèlent la seule part d’eux-mêmes qui est unique et si précieuse à notre monde.
Alors je me disais tout ça jusqu’à ce que je descende de ma montagne. Assise dans un tram, les yeux rivés sur mon écran, semblable aux autres ; le masque bien campé sur les naseaux, aucune fuite ni du regard ni de l’expression : tous stériles et sages comme des images. Dans ces instants-là, je nous trouve cons. Et la petite voix en moi corrige : « mm, tu te plains mais regarde-toi. » Oui, je ME trouve con. Être conforme me rassure. Depuis que je fréquente mes semblables dans les trams, j’imite l’attitude standard qui consiste à éviter tout dialogue et tout contact. Masque ou pas masque, cela a toujours été comme ça.
Pourquoi ? Et bien je me dis que c’est parce que se regarder dans les yeux, se voir, c’est sensible. Parce qu’on risquerait peut-être de s’aimer en se voyant. On ne sait pas. On pourrait oublier pourquoi on est dans le tram. On pourrait avoir envie de changer nos plans. Et dans notre monde, ça peut s’avérer vachement compliqué de changer de plans. Alors on évite de sourire. Parce que se sourire, c’est communiquer sans les mots. C’est montrer. Parce que se frôler c’est déjà presque partager quelque chose de l’ordre de l’intime, qui nous propulse ailleurs, vers quelque chose d’inconnu, de nouveau. Alors voilà mon premier vœu, c’est qu’on s’accueille dans cette magie-là.
Et puis j’aimerais aussi dire autre chose : j’aimerais dire que des fois, je tombe : je me casse la gueule. Alors, je me relève à toute vitesse, que j’ai mal ou non. Et d’autres fois c’est mon sac de commissions rempli à ras bord qui lâche par le fond, au milieu de la rue quand il flotte. Si : ça m’est arrivé. Je ne dis pas que c’est grave mais ce que j’apprécierais, c’est que quand ça m’arrive, je me sente pas toute seule. J’aimerais que quelqu’un déboule et se marre avec moi tout en m’aidant à me relever. Avec tendresse. Ça, ça m’aiderait beaucoup. Beaucoup beaucoup beaucoup. C’est mon second vœu: Quand je flanche devant les autres, que quelqu’un m’aide à me relever en rigolant et me tapotant dans le dos avec tendresse.
Je n’ai pas encore fini. Le troisième vœu arrive. C’est donc l’autre jour. J’étais à la pompe à essence. Il faut d’abord noter que je connais le côté où se trouve le bouchon à essence de ma bagnole. Du coup j’évite de me flanquer du mauvais côté au moment où j’prends du jus. Et ce jour-là donc, quand je me suis garée pour faire le plein, la voiture qui était sur la pompe de gauche avait son bouchon du côté droit. Et moi qui ai mon bouchon du côté gauche, il me restait que la pompe du côté droit. En ouvrant la portière, je me suis adressée au monsieur de la voiture de gauche pour lui faire remarquer, en riant, que c’était un peu absurde puisque tous deux nous étions là comme des cons à cause de cette inversion. Il m’a écoutée, m’a répondu qu’effectivement ce n’étais pas idéal, mais qu’il était pressé au moment ou la pompe de son côté était occupée. Je lui ai souri, parce qu’il ne s’est pas fâché. Voilà, juste ça. Il ne s’est pas fâché. Et de juste ça, mon cœur débordait de sourires, ou non, en fait de larmes, parce que quand quelqu’un vous répare en reconnaissant la vérité, ça fait toujours ça. Je lui ai dit que c’était chouette de sa part de me répondre aussi gentiment, et que beaucoup se vexent ou ne comprennent rien quand on leur dit des choses comme ça. Et là, il a souri jusqu’aux oreilles et a répondu « ouais, et on a en marre des gens comme ça ! »
J’étais : ébouriffée.
Alors mon vœu, c’est celui-ci : Ouais, on en a marre des gens comme ça.
Voià voilà. Finalement, mes rêves, c’est juste des choses simples, qui peuvent être vécues à plein de niveaux de la vie, par tous. Des choses qui nous séparent souvent, mais ici j’explique comment elles peuvent aussi nous réunir.
C’est au cours d’un repas entre amis autour d’une table ronde chez Isabelle Alexandrine où nous évoquions nos espoirs et nos inquiétudes sur l’avenir que la discussion a soudainement glissé vers le monde rêvé de chacun d’entre nous. Un à un, nous avons partagé nos visions les plus folles, positives et extraordinaires. « Et si nous demandions à tous les citoyens du monde d’en faire de même sur une seule plate-forme internet, en rédigeant des messages à l’infini, et ainsi jeter les fondations d’une nouvelle humanité en accord parfait avec l’intelligence de vie et les lois naturelles de notre planète? », s’est exclamé Mathias avec enthousiasme. Tout le monde a applaudi. Le lendemain, « La lettre infinie » était née.

Isabelle Alexandrine Bourgeois
Isabelle Alexandrine Bourgeois est journaliste, reporter nomade, illustratrice et réalisatrice. « Depuis toujours, je m’engage à mettre mon métier au service de la conscience, de la connaissance et de la liberté. Je chéris notre planète Terre comme cette humanité qui se cherche. Plus que d’exister, je veux être vivante ! J’explore la vie comme une extraordinaire chasse au trésor. Je fais le choix de la souveraineté, de la compassion, de l’humour et de la joie de vivre ».

Matthias Faeh
Matthias Faeh, ingénieur en télécommunication, arboriculteur bio et gentleman farmer. « J’aime la vie et l’exploration de la création sous toutes ses formes. J’aime comprendre le monde et les comportements humains. Je suis passionné de géopolitique. Je suis un vrai terrien dans tous les sens du terme, avec un besoin d’ancrage et d’authenticité, de justice, d’honnêteté, de profondeur et de pureté. Je fais le choix de la transcendance, de la beauté et de la joie !